Et là vous avez sous les yeux la crème de la crème, la pépite du Celsa, le bonheur absolu : Votre rubrique. Vous l’avez rêvé, on l’a fait. On vous offre votre quart d’heure de gloire, le moment d’ultime célébrité. Bref le street-style du Celsa: le « grand méchant look ». Pendant les prochaines semaines on va braquer les projecteurs sur vous, préparez strass et paillettes et vous ne passerez pas aux oubliettes. Pour ce premier « grand méchant look » Julien Demaria s’est prêté au jeu. Choisi pour son style influencé par sa passion pour la musique, l’ancien président du Gorille est notre premier coup de cœur d’une longue, très longue série.
Combien de temps as-tu passé devant ta glace ce matin ?
Je n’ai pas de miroir. En tout cas pas intégral, juste un petit dans la salle de bain pour me raser. Donc zéro minute…
Qu’est-ce que tu portes ?
Une veste type « cowboy » marron en daim et un pull rayé, tous les deux trouvés en fripe. Un pantalon kaki mais incapable de mentionner la marque. Tant que le jean me va… Et puis c’est moins cher que les grandes marques dont la qualité ne suit souvent pas forcément pour autant. J’ai aussi des chaussettes rayées, j’adore les chaussettes. Et mes Dr Martens classiques basses bordeaux.
Y a-t-il une marque que tu aimes particulièrement ?
J’adore Dr Martens, je porte ces pompes tous les jours et j’en rachète quand elles sont bousillées. C’est la seule marque dans laquelle ça ne me dérange pas d’investir !
Mets-tu beaucoup d’argent dans tes vêtements ?
Je mets très peu d’argent dans chaque pièce. Je déteste les fringues chères qui n’ont souvent rien de plus que les deuxièmes mains (on peut trouver de la marque en fripe d’ailleurs). Par contre c’est vrai que j’aime le fait de pouvoir acheter plusieurs articles pour le prix d’un en fripe (surtout les vestes). Bon nombre de mes chemises et pulls viennent simplement de mon papa aussi.
Que disent tes vêtements de toi ?
Vaste question. J’aime porter des vêtements un peu originaux mais je déteste être mis dans une case particulière genre « hipster ». Je déteste les baskets moches que tout le monde appelle « sneakers ». Je pense que si mes fringues veulent dire quelque chose de moi, ça serait peut-être l’ouverture d’esprit, certains courants musicaux, ou la sensibilité à des époques passées comme les années 60, 70 mais surtout 90 !
Brune Ouakrat