Cette semaine, on va droit au but avec un Grand Méchant Look très chic dans sa sobriété. Toujours élégant et jamais une faute de goût: c’est Martin qui nous accorde une interview à son image.
Comment tu définirais ton style ?
Simple, efficace… Franchement, je n’irai pas plus loin que ça. C’est juste un peu de modernité dans le classique, tout simplement. C’est un style qui me correspond : il reste sobre et discret… Comme moi ! Je ne suis pas du tout une fashion victim… Limite, je me fous un peu des tendances, je n’aime pas juste sortir et ressembler à un épouvantail qui porte des chaussettes dépareillées.
Où puises-tu ton inspiration ?
Dans les rues de Paris, dans les magazines type et dans beaucoup de films : les costumiers sont généralement doués dans le cinéma. Mais ça reste trompeur quand on regarde d’un peu plus près : les acteurs sont tous habillés dans de grandes marques de luxe. Ça serait plutôt cool de pouvoir faire comme eux mais comme je suis limité financièrement, j’essaye de m’en inspirer en cherchant un meilleur rapport qualité prix.
Quelles sont tes boutiques phares ?
Je vais souvent chez Uniqlo. Après, je vais aussi dans des magasins un peu plus chers où je peux annihiler mon compte bancaire en toute quiétude mais ça reste pour des pièces que j’achète vraiment une fois dans l’année, pas plus. Aller dans ce type de magasins tous les mois serait un gouffre et je pense que je recevrais plus souvent des nouvelles de mon banquier…
Un tue-l‘amour mode ?
Les claquettes chaussettes. C’est dangereux, c’est nocif. (rires) Non… Après, chacun s’habille comme il veut… Mais ça, c’est rédhibitoire. Quand je vois quelqu’un comme ça dans la rue j’ai l’impression de voir passer Naruto.
Quels sont les essentiels de ta garde-robe ?
Par-dessus et col roulé, surtout l’hiver. Après l’été, c’est surtout polo, chemise et tee-shirt blanc (pas de couleur chez moi). Par contre je ne porte jamais le combo polo et châle sur les épaules, j’aurais vraiment trop l’impression de posséder un yacht à la Baule.
Propos recueillis par Amatoullah Aouame
Crédits: La Chambre Noire